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"On a un dispositif qui marche, qui permet rapidement de détecter les patients et de les prendre en charge."
"En France et en Europe, le risque d'épidémie est extrêmement faible." Quant au risque de mortalité, il est "moins important" que le SRAS (10%), mais "plus important" que la grippe.
Un couple de 31 et 32 ans est positif au Coronavirus chinois. Ils sont originaires de Wuhan et sont revenus en France après un séjour dans leur ville d'origine il y a 5 jours. Le personnel soignant est un bonne santé et les patients, reçus hier à l'hôpital Bichat, vont "bien". Ils n'ont "pas de gravité qui justifierait" un traitement choc. Toux, fièvre et des "petits signes d'une infection virale" sont à noter chez l'homme, qui est à ce jour le plus malade... mais rien de critique n'est à déclarer.
A Paris, 3 hôpitaux sont en mesure de recevoir des malades du coronavirus, "moins grave que le SRAS". Il faut que le diagnostic soit "fait rapidement", mais pour l'instant le virus ne présente pas une dangerosité extrême, selon le chef du service des maladies infectieuses de l'hôpital.
La France n'est pas isolée : "On est en lien avec l'OMS, on est en lien avec d'autres pays".
Le numéro 15 possède un "questionnaire très précis" pour permettre une prise en charge rapide et correcte des malades. "Vous n'allez pas aux urgences tout de suite, vous faites le 15", rappelle le chef du service du SAMU, Pierre Carli. "Tous les jours nous faisons un point. C'est l'ensemble du système de santé qui s'est mis à jour." On est "exactement dans le schéma que l'on avait imaginé. Nous avons beaucoup appris des autres épidémies." Le système est, selon lui, "rodé". "Masques de protection respiratoire, charlotte, casaque et gants" sont portés par le personnel soignant ; toutes les étapes liées au port des protection sont détaillées dans chaque établissement hospitalier.
A l'heure actuelle, une trentaine de personnes ont appelé le 15 à Paris pour des craintes du coronavirus. 80% d'entre elles ont été identifiées comme ne pouvant être malades de ce virus. "Il y a des patients en cours de détection. Il y a 8 départements" en région parisienne concernés. "Pour l'instant, au niveau national, on n'a pas d'informations".
"Il y a des centres dans toute la France ; la France est un pays qui est très bien préparé pour ça", affirme-t-on à l'hôpital Bichat à Paris.
Et en Chine...
Dans le même temps, en Chine, le président Chinois, Xi Jinping, évoque une épidémie qui "s'accélère", avec 5 nouveaux cas recensés à Pékin.